[Critique] Largo Winch 2 de Jérôme Salle

Titre original : Largo Winch 2
Réalisé par : Jérôme Salle
Distributeur : Wild Bunch Distribution
Durée : 1h59 minutes
Date de sortie : 16 février 2011

Synopsis :
Propulsé à la tête du groupe W après le décès de son père adoptif, Largo Winch décide, à la surprise générale, de le mettre en vente afin de créer une ambitieuse fondation humanitaire. Mais le jour de la signature, il se retrouve accusé de crimes contre l’humanité par un mystérieux témoin. Pour prouver son innocence, Largo devra retourner sur les traces de sa vie passée, au cœur de la jungle birmane.

Largo Winch est de retour pour de nouvelles aventures cinématographiques et le réalisateur français Jérôme Salle est toujours aux commandes du projet accompagné de Julien Rappeneau au scénario.

Avant même d’avoir vu le film on ne pouvait que saluer le culot du réalisateur et le remercier pour nous proposer à nouveau un film d’action français. Et oui car, si les comédies à deux francs six-sous sont légion dans nos salles de cinéma, les productions à l’Américaine, elles, sont très rares (les productions de Luc Besson mises à part).

Bref, près de deux ans après la sortie du premier volet, Largo est de retour et son réalisateur annonce clairement qu’il a souhaité revoir sa recette et ses dosages afin d’offrir plus d’actions, plus de comédie et moins de jargon financier dans ce second volet. A t’il tenu son pari ? Réponse ci-dessous !

Largo (toujours interprété par Tomer Sisley) est maintenant à la tête du groupe W et se retrouve donc multi milliardaire. De peur de ne pas pouvoir assumer une telle responsabilité, il décide de faire dont de l’intégralité de la fortune du groupe W à une fondation humanitaire et de revendre le groupe.

Manque de bol, le contrat est à peine signer que la police débarque et accuse Largo de crime contre l’humanité. Son père aurait en effet versé une importante somme d’argent à un dictateur Birman contre l’extermination d’un peuple s’avérant gênant.

L’enquête est menée par Diane Francken, procureure interprété par Sharon Stone. Non, vous ne rêvez pas, l’actrice américaine qui n’est plus vraiment en vogue aux Etats-Unis s’est montré intéressé par ce personnage, pourtant secondaire, du film;
Sharon interprète donc une procureure de type « Cougar » raffolant des jeunes hommes, un détail d’ailleurs totalement inutile au film.

Cette histoire amène donc Largo à se pencher sur son passé et celui de son père et retourner en Birmanie, où il a vécu quelques années afin de laver son nom (et d’éviter la prison).

Plus de peps et plus d’action !

Si vous trouviez un peu molles les scènes d’action du premier Largo, réjouissez-vous car Jérôme Salle a revu sa copie et recruté du sang neuf, de quoi réveiller le spectateur. D’accord les scènes de combat et de cascade ne sont pas non plus hallucinantes, mais bien plus qu’honorables pour une production française. En tout cas, elles sont assez énergiques pour nous laisser porter jusqu’à la fin du film sans un bâillement.

L’arrivé de Simon !

Le personnage de Simon Ovronnaz, fidèle et meilleur ami de Largo, n’avait pas été jugé utile dans le premier Largo, de peur que ce dernier ne vienne parasiter une histoire déjà assez complexe. Dans Largo Winch 2, Simon fait enfin son apparition. Le personnage est introduit comme étant une ancienne connaissance de Largo, du temps de son escapade en Birmanie.

Interprété à l’écran par Olivier Barthélémy, le personnage de Simon se veut rafraichissant et apporte un peu plus de dynamisme et de comique face à un Largo peut causant.

En résumé :

Pour Largo Winch 2, Jérôme Salle a su tirer leçon du premier volet et nous offre ainsi une histoire originale qui s’appuie tout de même sur deux albums de la BD (« La Forteresse de Makiling » et « L’Heure du tigre ») et pleine d’action.

Le personnage de Largo est maintenant bien installé et son équipe se complète avec l’arrivée du personnage de Simon tandis que le réalisateur perfectionne sa mise en scène et son dosage d’action, de romance et d’humour.

A la fin de Largo Winch 2, la recette semble fonctionner et nous n’avons qu’une envie, en voir davantage, même si le réalisateur ne cache pas que même si l’occasion se présentait, il ne repartirait pas tout de suite pour de nouvelles aventures …

En salle le 16 février.

Note : ★★★½☆

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