[Critique] Happiness Therapy de David O. Russell

Drame, Amour, Bonheur et Folie.

Titre original : Silver Linings Playbook
Réalisé par : David O. Russell
Distributeur : StudioCanal
Genre : Comédie dramatique
Durée : 2h2 minutes
Date de sortie : 30 janvier 2013

Synopsis : La vie réserve parfois quelques surprises…
Pat Solatano a tout perdu : sa maison, son travail et sa femme. Il se retrouve même dans l’obligation d’emménager chez ses parents.
Malgré tout, Pat affiche un optimisme à toute épreuve et est déterminé à se reconstruire et à renouer avec son ex-femme.
Rapidement, il rencontre Tiffany, une jolie jeune femme ayant eu un parcours mouvementé. Tiffany se propose d’aider Pat à reconquérir sa femme, à condition qu’il lui rende un service en retour. Un lien inattendu commence à se former entre eux et, ensemble, ils vont essayer de reprendre en main leurs vies respectives.

Après Fighter, David O. Russell s’attaque à la romance sous couvert de drame avec Happiness Therapy adapté du livre de Matthew Quick « The Silver Linings Playbook« . Sans surprise, le réalisateur ne réinventera pas le genre avec un film pourtant nominé dans la catégorie « Meilleur film » aux Oscars …

Pat Solatano aka Bradley Cooper surprend un beau matin sa femme en train de jouer au docteur avec un de ses collègues et perd le contrôle, laissant ainsi parler ses poings sur ce dernier. Sa réaction lui vaut un séjour en hôpital psychiatrique pour apprendre à contrôler ses pulsions de violence. Bien décidé à reprendre sa vie en main et reconquérir sa femme, Pat est finalement « libéré » de l’hôpital et se voit contraint de séjourner chez ses parents. De retour dans sa ville d’origine, Pat n’a qu’une obsession : prendre contact avec son ex-femme. Malheureusement, le tribunal le lui interdit et ses parents se montrent incapables de canaliser l’énergie de leur fils. Avec une mère passive et un père (interprété par Robert De Niro) superstitieux et accroc aux paris sportifs, Pat n’a personne pour l’aider dans sa quête de reconstruction et de bonheur jusqu’au jour où il fait la connaissance de Tiffany (Jennifer Lawrence), une autre âme brisée. Ex nymphomane, Tiffany a perdu son mari, fauché par une voiture et est tout comme Pat, à la recherche d’un rayon de soleil dans sa vie.

« L’originalité » dans Happiness Therapy provient probablement du fait que les deux protagonistes (Pat et Tiffany) ne se tombent pas dans les bras dès le début du film. Pat ne jure que par sa femme et n’accepte d’aider Tiffany pour son concours de danse qu’à la condition que cette dernière transmette pour lui une lettre à son ex-femme. Si l’alchimie entre le couple ne fonctionne pas nécessairement à merveille, Bradley Cooper se montre très attachant et on ne peut qu’espérer qu’il obtienne ce qu’il désire (encore faut-il qu’il le sache lui-même ?).

Outre la relation Pat/Tiffany, le film explore également les disfonctionnements de la famille avec le père joueur, le frère, accompli professionnellement mais finalement peu sûr de lui et la mère, effacée, qui ne fait rien d’autre que cuisiner. A cela vient s’ajouter plusieurs personnages dont la seule utilité est d’apporter une touche d’humour venant détendre l’atmosphère comme le psychothérapeute ou Danny aka Chris Tucker.

Bref, Happiness Therapy est loin de révolutionner le genre et la fin ne surprendra personne mais fera sans doute passer un moment agréable (sans plus) à tous les amateurs du genre.

Note : ★★★☆☆

Remonter

Reactions
  • Oui, cette comédie présente deux personnages étouffés par la société et leur entourage qui reprennent doucement et ensemble confiance en la vie. Malgré le scénario convenu, on ri et on passe un bon moment.