Titre original : Captain America: The First Avenger
Réalisé par : Joe Johnston
Distributeur : Paramount Pictures France
Genre : Action , Aventure , Science fiction
Durée : 2h03 minutes
Date de sortie : 17 août 2011
Synopsis :
Captain America: First Avenger nous plonge dans les premières années de l’univers Marvel. Steve Rogers, frêle et timide, se porte volontaire pour participer à un programme expérimental qui va le transformer en un Super Soldat connu sous le nom de Captain America. Allié à Bucky Barnes et Peggy Carter, il sera confronté à la diabolique organisation HYDRA dirigée par le redoutable Red Skull.
Marvel continu d’adapter ses classiques au cinéma et ce en prévision de la sortie l’année prochaine du film The Avengers, regroupant la majorité des super-héros Marvel (Hulk, Iron Man, Thor, Hawkeye, la Veuve Noire et bien sûr Captain America).
Ayant déjà préparé le terrain à la rencontre de ces différents super-héros dans Iron Man 2 et Thor, les studios Marvel, via le réalisateur Joe Johnston (connu pour son travail avec George Lucas et Steven Spielberg) s’attaquent finalement à un des plus anciens héros de l’histoire, symbole du patriotisme américain : Captain America, le premier des vengeurs.
Le film, d’une durée de deux heures, commence par prendre son temps pour explorer l’origine du héros, et c’est une bonne chose. A la différence du très mauvais Green Lantern, la genèse du personnage n’est pas emballée vite fais bien fait en 20 minutes de pellicule et l’histoire du personnage est réellement explorée.
L’histoire se déroule donc en 1941, en pleine seconde guerre mondiale, côté Etats-Unis. Steve Rogers est un jeune patriote qui n’a qu’un seul désir : rejoindre ses amis sur le front et botter les fesses des méchants (ici des nazis bien évidemment). Seul problème, Steve n’a pas réellement la carrure d’un athlète et se voit donc refuser continuellement par l’armée, qui n’a que faire d’un jeune maigrichon sur le front (la rime est involontaire).
Cependant, le courage et la détermination du jeune homme ne passe pas inaperçu aux yeux de tout le monde puisque le scientifique Abraham Erskine (Stanley Tuccci) décide de l’enrôler dans un programme top secret, visant à le transformer en super soldat. Rogers saute sur l’occasion et se voit après injection d’un sérum, transformé en super soldat américain.
Mais comme tous grand héros ne serait rien sans un méchant, tout aussi puissant, les ennuis rattrapent vite le jeune patriote qui se voit confronter à un nazi psychopathe ayant lui aussi bénéficié du même sérum. Cependant, le sérum lui ayant été injecté n’étant alors pas au point, ce dernier fût victime d’effets secondaires lui valant le surnom de Crâne Rouge (Red Skull dans la version originale). Après avoir mis la main sur une arme à la puissance illimitée, Crâne Rouge, à la tête de l’HYDRA (l’organisation scientifique secrète des nazis) décide donc de partir à la conquête du monde, avec pour seul obstacle notre Captain America !
Hugo Weaving dans le rôle de Red Skull (le Crâne Rouge)
Côté casting, tout le monde se montre à la hauteur. Tommy Lee Jones interprète avec aisance le Colonel des forces américaines Chester Phillips (qui se montre d’abord sceptique sur les performances de notre héros en herbe) et Dominic Cooper incarne quant à lui Howard Stark, futur père de Tony Stark (Iron Man). Comme présenté dans les films Iron Man, Howard Stark est dépeint comme un riche industriel et inventeur de génie.
Quant à notre patriote, c’est Chris Evans qui s’est vu désigné pour enfiler la combinaison aux couleurs du drapeau étoilé. Si l’acteur offre une prestation honorable dans son rôle de soldat sans peur ni méchanceté aucune, on saluera tout particulièrement la postproduction nécessaire à transformer notre monsieur muscle en jeune gringalet dans la première partie du film.
Hayley Atwell interprète quant à elle l’officier Peggy Carter qui après avoir participé au recrutement de Steve Rogers, va lui prêter main forte et s’en amouracher. On se réjouira du fait que ce personnage soit une femme forte et de caractère et non une énième demoiselle en détresse dont le rôle se cantonne à crier au secours.
Côté effets-spéciaux, on notera la présence de quelques mauvaises incrustations et d’une 3D apparemment inutile (comme à son habitude). Cependant, je ne fais que reprendre les conclusions d’autres critiques sur ce point puisque la projection à laquelle j’ai assisté était en 2D (et c’est bien suffisant).
Enfin, comme dans presque tous les Marvels, une petite surprise attend les fans après le générique de fin. Comme vous vous en doutez déjà, il s’agit ici d’un court teaser du prochain film The Avengers.
Somme toute, Captain America est une introduction plutôt réussie du personnage. Plus qu’un film de super-héros, Captain America : First Avenger, ressemble davantage à un film de guerre. Ici pas de super-pouvoirs ni de batailles dans l’espace, Steve Rogers n’est « rien » qu’un humain à la force physique décuplé et au métabolisme sur-vitaminé. En revanche, les combats entre forces alliés et nazis sont nombreux et adaptés à la sauce Marvel. Ainsi, tandis que les forces alliés se voient dotés d’armes de l’époque, l’HYDRA dispose quant à elle de canon lasers capables de pulvériser quelqu’un en un instant, et ce, grâce à la source de puissance découverte par Crâne Rouge. Bref, le résultat est intéressant et non déplaisant.
Captain America : First Avenger, sortira dans nos salles obscures le 17 août prochain.
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