Titre original : Mr. Popper’s Penguins
Réalisé par : Mark Waters
Distributeur : Twentieth Century Fox France
Genre : Comédie , Famille
Durée : 1h40 minutes
Date de sortie : 20 juillet 2011
Synopsis :
Enfant, Tommy Popper attendait impatiemment les occasions de parler par radio à son père, un explorateur toujours parti aux quatre coins du monde. Des années plus tard, Popper est devenu un brillant promoteur immobilier à Manhattan. Sa réussite lui a coûté son couple : divorcé d’Amanda, il ne voit plus ses enfants qu’un week-end sur deux. M. Popper mène une vie solitaire et luxueuse dans son appartement ultramoderne de Park Avenue, et il est sur le point de devenir un des associés de la prestigieuse firme qui l’emploie. Mais lorsqu’un matin, il reçoit l’ultime cadeau de son père décédé – un pingouin vivant, sa vie bascule. En cherchant à se débarrasser de l’animal, M. Popper va juste réussir à en récupérer cinq autres. Alors que les adorables bestioles transforment peu à peu son appartement en banquise, M. Popper voit sa vie déraper. Tout va y passer : le contrat de ses rêves, ses relations, sa vie. Mais grâce à six petits pingouins, M. Popper va découvrir que le bonheur peut aussi faire boule de neige…
M. Popper et ses pingouins se présente comme la nouvelle comédie familiale de l’été avec en vedette le génialissime comédien Jim Carrey (oui je suis fan de l’acteur et alors ?). Beaucoup de critiques sur le web ont fustigés le film le qualifiant de décevant, de bancal ou encore d’échec pur et simple, ce qui, à ma conviction, ne porte pas justice à cette comédie.
Tout d’abord, il est nécessaire de remettre les choses dans leurs contextes. M Popper et ses pingouins est une comédie adaptée du roman pour enfant « M Popper et ses manchots » de Richard et Florence Atwater, qui se présente en toute logique comme étant une oeuvre familiale. Ainsi, le film a donc théoriquement pour objectifs de divertir toute la famille, tout en apportant une morale gentillette (pas trop indigeste si possible) à destination des plus jeunes (c’est un film familial après tout).
Dans le cas de M Popper et ses pingouins, l’histoire tourne autour du personnage de Popper (Jim Carrey) qui s’est quelque peu éloigné de ses rêves et de son innocence (dû ici à l’absence de son père) afin de s’intégrer au « monde des grands » et réussir professionnellement. Suivant une logique égoïste et maladroite, M Popper se retrouve donc à vivre une vie de célibataire aisé après un divorce et deux enfants.
Bien évidemment, cette trame scénaristique classique rappellera sans trop de peine de nombreux autres films du même genre. L’originalité provient ici de l’entrée en scène d’une bande de pingouins. Le père de Popper, avant de mourir, décide en effet de faire parvenir à son fils un dernier cadeau : une caisse remplie de pingouins.
Sans surprise, ces adorables bestioles (filmés en chair, en os mais aussi en images de synthèses) vont chambouler la vie du monsieur et le rapprocher à terme de sa famille. Les pingouins se montrent, il faut l’avouer, très attachants et tout est d’ailleurs fait dans ce but. Comme dans de nombreuses histoires pour enfants, il est fait en sorte que chaque créature rentre dans une case. Ainsi chaque pingouin est caricaturé et à la manière des sept nains, chacun d’entre-eux possède un trait de caractère spécifique et identifiable (maladroit, puant etc.) ce qui n’est pas surprenant pour ce qui est, je vous le rappelle encore une fois, une comédie familiale.
Enfin et sans surprise, c’est la présence de l’acteur Jim Carrey qui fait que cette comédie se distingue de nombreuses autres, aux scénarios similaires. Certes ce n’est pas le meilleur rôle de l’acteur, mais il sait l’interpréter avec justesse. Jim Carrey joue les pères solitaires et désireux de renouer avec sa famille, le tout à la force de son génie comique. S’il est vrai que le film pêche un peu du côté de l’émotion en ne parvenant pas vraiment à toucher le spectateur (ou peut-être un peu grâce aux pingouins), on ne saurait reprocher à Jim Carrey de ne pas avoir su nous provoquer quelques éclats de rire.
En somme, il est vrai que du côté des studios, un tel film pouvait paraitre comme facile (« J’ai une idée ! Et si on faisait une énième comédie familiale mais cette fois avec des pingouins et Jim Carrey !?« ) mais l’ensemble fonctionne plutôt bien et répond en tout cas au cahier des charges préalablement établit. Même si l’histoire est facile et réchauffée, le film se montre drôle et inculque aux jeunes enfants que (surprise, surprise) le travail et l’argent ne sont pas tout dans la vie et que le plus important reste sa famille, bref rien de choquant pour une comédie familiale.
En conclusion, n’étant ni la meilleure comédie de l’année, ni la pire, le film se présente sans autre prétention que d’avoir Jim Carrey en tête d’affiche et parvient malgré tout à atteindre la majorité des objectifs (l’émotion mise à part) liés au genre. C’est pourquoi si vous êtes (comme votre serviteur) un fan de Jim Carrey, que vous êtes père ou mère de famille ou encore que votre cynisme critique n’a pas encore complètement prit le pas sur votre âme d’enfant, je vous recommande de jeter un oeil à M Popper et ses pingouins le 20 juillet prochain dans toutes les bonnes salles de cinéma !
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