[Critique] Transformers 3 : La Face cachée de la Lune de Michael Bay

Titre original : Transformers: Dark of the Moon
Réalisé par : Michael Bay
Distributeur : Paramount Pictures France
Genre : Science fiction , Action
Durée : 2h37 minutes
Date de sortie : 29 juin 2011

Synopsis :
Un événement mystérieux lié à notre passé éclate au grand jour. C’est la guerre qui menace aujourd’hui notre Terre; une guerre d’une telle ampleur que l’aide des Transformers pourrait, cette fois, ne pas suffire à nous sauver.

L’embargo imposé par Paramount sur le film enfin levé, il est temps pour moi de vous faire part de mon compte rendu de Transformers 3, vu la semaine dernière. Attendu de pied ferme depuis un très décevant second volet, Transformers 3 a, je ne vous le cacherai pas, su répondre à mes attentes avec mention.

Transformers 3 : La Face cachée de la Lune a tout d’abord la particularité d’avoir une histoire et ce contrairement à de nombreuses autres grosses productions Hollywoodiennes. Ainsi, La face cachée de la Lune nous replonge dans un des plus grands moments de l’histoire de l’Homme : le premier alunissage de 1969 et explore une des plus importantes sources de théories du complot : la face cachée de la Lune.

Pour ce faire le film commence par établir qu’à l’époque de la grande guerre entre Décepticons et Autobots, une arme secrète avait été mise au point par Sentinel Prime, le leader des autobots mais que cette dernière fût perdue lors d’une ultime bataille. On apprend alors que le vaisseau transportant cette fameuse arme secrète s’est en réalité écrasé sur la Lune – Sentinel Prime à son bord.

Relevant les traces d’un impact lunaire, les Etats-Unis décident alors de se lancer dans la course à la conquête spatiale et c’est le président Kennedy qui annonce alors au peuple américain que son administration est bien décidée à envoyer un homme sur la Lune (et le faire revenir en bonus).

Se servant de la brève perte de transmission qui eut lieu lors de l’alunissage, le film invente que Neil Armstrong et son équipe étaient en réalité chargé par le gouvernement d’une mission top secrète : ramener des débris du vaisseau écrasé.

Bien des années plus tard, les Transformers découvrent finalement que le gouvernement américain avait connaissance de la présence d’un de leur vaisseau sur la Lune et décident donc d’aller secourir leur leader et leur arme secrète. Bien sûr ceci n’est que le commencement du film et je ne rentrerai pas en détail dans les péripéties et les retournements de situations qui s’ensuivent, histoire de ne pas vous gâcher le film !

Enfin une 3D efficace !

Transformers 3, contrairement aux deux premiers volets, a la particularité d’avoir été réalisé en 3D. C’est James Cameron (Titanic, Avatar) lui-même qui a convaincu Michael Bay de se tourner vers ce nouveau jouet qu’est la 3D pour son film. Pour ce faire Bay a fait appel à la meilleure équipe qui existe actuellement pour ce genre de choses : celle d’Avatar. Le résultat est à couper le souffle et fait réellement plaisir à voir. Loin des « fausses 3D » ou des stratagèmes de studios pour vous faire payer plus cher votre place, la 3D dans Transformers 3 est un véritable plus au style explosif de Michael Bay.

D’une durée de 2h37, Transformers 3 offre un tel enchainement d’actions, d’explosions et de combats que vous ne verrez probablement pas le temps passé. Plus sombre et mature que les deux premiers films, la face cachée de la Lune va plus loin dans la destruction au point d’offrir un spectacle post-apocalyptique sans précédent dans la trilogie avec l’attaque de la ville de Chicago par les décepticons.

Adieu Mégan, bonjour Rosie !

Le grand changement de casting de ce troisième épisode de Transformers est bien sûr le départ de Megan Fox, qui s’est vu remerciée suite à ses propos sur la franchise et son réalisateur (Son existence est d’ailleurs à peine évoquée dans le film, signe de rancune ?). Pour la remplacer, Bay a choisi Rosie Huntington-Whiteley, mannequin pour Victoria Secret. Si l’actrice n’offre pas pire prestation que sa prédécesseur (ce qui n’est pas très compliqué, vous en conviendrez), elle ne fait quand même pas beaucoup mieux. Comme Megan Fox avant elle, la jeune fille se voit cantonnée par le scénario et la réalisation de Michael Bay à jouer la bimbo en détresse.

Shia LaBeouf est quant à lui fidèle à lui-même. Dans le film son personnage se voit frustré de ne pas trouver de travail, ce qu’il trouve absurde pour quelqu’un qui a déjà sauvé deux fois le monde de la destruction au côté de ses amis les autobots. Sa recherche d’emploi sera ainsi l’occasion de rencontrer de nouveaux personnages plus extravagants les uns que les autres comme John Malkovich (qui joue un étrange recruteur) et Ken Jeong, déjà connu pour son rôle de Chang dans Very Bad Trip, qui interprète un personnage tout aussi déluré.

Enfin Patrick Dempsey (Grey’s Anatomy) interprète le richissime Dylan Gould (employeur du personnage de Carly (Rosie Huntington-Whiteley)) mais nous ne vous en révélerons pas plus sur son personnage. Sont de retour les personnages de Josh Duhamel (le lieutenant Colonel William Lennox), Tyrese Gibson (Robert Epps) et John Turturro (Seymour Simmons), le passionné de complot venant de faire fortune grâce à son livre.

PS : Les plus geeks d’entre vous noterons la brève apparition de l’acteur Scott Krinsky (Jeff dans la série Chuck)

Conclusion :

En conclusion, Transformers 3 rempli avec succès son rôle de blockbuster pour garçons : jolies filles, voitures de collection, robots qui parlent, explosions, bref, tout y est pour assurer le succès du film auprès de son public. En y rajoutant plus d’émotions, d’actions, de maturité, de noirceur et de scènes d’actions riches en 3D, Michael Bay a la folie des grandeurs et emmène la franchise Transformers à un tout nouveau niveau d’énormitude !

Note : ★★★☆☆

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