[Critique] Morning Glory de Roger Michell

Titre original : Morning Glory
Réalisé par : Roger Michell
Distributeur : Paramount Pictures France
Durée : 1h47 minutes
Date de sortie : 6 avril 2011

Synopsis :
Bien qu’elle soit jeune, jolie, dynamique et ambitieuse, Becky Fuller est en pleine traversée du désert professionnelle et sentimentale.
Aussi, lorsqu’on propose à cette productrice TV de reprendre « Daybreak », la matinale la moins regardée du pays, elle accepte le défi sans hésiter. Pour booster l’audience, elle décide d’engager Mike Pomeroy, le journaliste de légende de la chaîne. Mais le charisme de Mike n’a d’égal que ses caprices de star, et ses relations sont électriques avec Colleen Peck, sa co-présentatrice. Les coups bas hors-plateau s’accompagnent très vite de petites phrases assassines à l’antenne…
Dans le même temps, Becky craque pour un producteur de la chaîne, mais sentiments et travail ne font pas toujours bon ménage. Parviendra-t-elle à sortir l’émission de l’impasse et à trouver l’amour ?

Morning Glory est la nouvelle comédie du réalisateur de Coup de foudre à Nothing Hill. Riche d’un casting de prestige (Harrison Ford, Jeff Goldblum …), le film raconte l’histoire de Becky Fuller, une jeune femme accroc au travail, au point de passer à côté de toute vie sentimentale. A force d’obstination elle se voit un offrir un poste de productrice TV pour « DayBreak » un journal matinale. Le niveau intellectuel de l’émission ne vole pas très haut et quasi personne ne la regarde ce qui fait peser une lourde responsabilité sur les épaules des producteurs qui se voient donc régulièrement remplacés.

Désireuse se faire ses preuves, Becky est bien décidée à sauver l’émission du triste sort qui l’attend si les audiences ne s’améliorent pas. Pour ce faire, la jeune femme décide de nommer Mike Pomeroy (Harrison Ford), ancien journaliste de renommé et grand cynique, au poste de présentateur vedette. Ce dernier n’a clairement aucune envie d’être à ce poste mais se voit contractuellement obligé d’accepter l’offre. Habitué aux reportages de guerre et à la véritable information, le voilà propulsé dans une matinale traitant de produit de beauté et de recette de cuisine.

En plus de la pression qui pèse sur ses épaules, Becky va donc devoir s’accommoder des caprices de la star. Qu’on se le dise tout de suite, Harrisson Ford n’est clairement pas ici dans son meilleur rôle. Certaines de ses scènes sont sur-jouées et voir l’homme aussi vieillie laisse dubitatif quant aux scènes d’actions du futur Indiana Jones 5. Bref le film repose sur l’actrice Rachel McAdams (Becky Fuller) qui malgré sa fraicheur et sa bonne volonté peine à sauver les meubles.

(Crédit photo : Paramount Pictures France)

Morning Glory se veut être une comédie romantique même si Adam Bennett (Patrick Wilson), l’homme que va rencontrer Becky, est très peu présent dans le film et ne tient clairement pas un rôle bien passionnant. En réalité la relation Becky/Mike est bien plus présente dans le film au point de se demander si ce dernier, malgré son âge, ne devrait pas être celui remportant le coeur de la demoiselle en fin de film. Bien sûr cela ne serait pas permis, c’est pourquoi le personnage de Mike entretien davantage une relation paternaliste avec celui de Becky.

Pour faire court, Morning Glory est une comédie sympathique comme il en existe déjà des milliers d’autres, ni mauvaise, ni exceptionnelle.

Note : ★★½☆☆

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