[Critique] Rango de Gore Verbinski

Titre original : Rango
Réalisé par : Gore Verbinski
Distributeur : Paramount Pictures France
Durée : 1h40 minutes
Date de sortie : 23 mars 2011

Synopsis :
Alors qu’il mène sa vie sans histoire d’animal de compagnie, Rango, caméléon peu aventurier, est en pleine crise d’identité : à quoi bon avoir des ambitions quand tout ce qu’on vous demande, c’est de vous fondre dans la masse ?
Un jour, Rango échoue par hasard dans la petite ville de Poussière, dans l’Ouest sauvage, où de sournoises créatures venues du désert font régner la terreur. Contre toute attente, notre caméléon, qui ne brille pas par son courage, comprend qu’il peut enfin se rendre utile. Dernier espoir des habitants de Poussière, Rango s’improvise shérif et n’a d’autre choix que d’assumer ses nouvelles fonctions. Affrontant des personnages plus extravagants les uns que les autres, Rango va-t-il devenir le héros qu’il se contentait jusque-là d’imiter ?

Rango est le premier film d’animation du réalisateur Gore Verbinski (Pirate des Caraïbes 1,2 & 3). Avouons-le, le pari était plutôt risqué puisque l’animation est un domaine aujourd’hui dominé par Dreamworks et surtout Pixar qui va de chef-d’oeuvre en chef-d’oeuvre tandis que Dreamworks, et bien, dirons-nous, fait de son mieux !

Bref, passé le flambeau à un autre réalisateur (Rob Marshall) pour Pirate des Caraïbes 4, Verbinski a donc décidé de choisir l’animation pour raconter l’histoire de son caméléon, tout sauf héroïque.

En effet, Rango est un caméléon de compagnie qui vit une triste vie emplie de solitude dans son terrarium, avec en guise d’unique compagnie, quelques accessoires de décoration, comme une demie barbie ou un faux poisson rouge.  Alors que Rango s’interroge sur qui il est réellement, un accident de voiture expulse son terrarium sur la route, en plein désert.

Rango, à nouveau seul, mais cette fois-ci libre, va donc errer à travers le désert jusqu’au village de Durt (poussière en français) où il va, par un étrange concours de circonstance, s’improviser Sherif.

Dans ce village semble-t-il resté à l’époque du far west, Rango va donc interpréter le rôle de sa vie (pas vraiment avec brio), celui de shérif. Malheureusement, ce rôle ne lui va pas réellement comme un gant et Rango va rapidement comprendre qu’il n’est pas chose facile de faire régner l’ordre et la justice dans ce monde hostile et sauvage. Suite au vol des réserves d’eau du village, Rango va faire la promesse solennelle de retrouver les malfaiteurs et ramener l’or bleu au village …

Notre avis :

N’ayant esthétiquement parlant rien à envier à Pixar, les graphismes de Rango sont tout bonnement d’une beauté époustouflante. Bien que le scénario ne soit quant à lui pas très épais, le film se regarde malgré tout avec plaisir et a même su me déclencher plusieurs éclats de rires. Les références aux films de cow-boys sont nombreuses et n’échapperont pas aux plus âgés ou connaisseurs. A noter qu’un certain acteur bien connu dans le genre Western (nous ne révélerons pas qui) fait même un hilarant caméo.
Côté casting, c’est Johnny Depp qui prête, en version originale, sa voix au jeune caméléon et il nous offre ici une brillante prestation !
La musique composé par Hans Zimmer est elle aussi très réussie et si entraînante que je suis resté dans la salle durant une bonne partie du générique de fin (ce qui est rare). Que dire des hiboux mexicains qui narrent tout au long du film l’histoire en chantant ? Tout bonnement excellent.

En conclusion Rango est un film a voir d’urgence, seul, en couple ou avec vos enfants, tout le monde a droit de passer un bon moment !

Note : ★★★½☆

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