[TOP 3] Le Jury du Millénaire : A voté !

Jeudi soir dernier, j’ai eu l’occasion de faire partie d’un jury de blogueur rassemblé à l’initiative de Ulike et de Danone Communities afin de visionner 16 films (allant de 3 à 17 minutes) sélectionnés par le festival Le Temps Presse et relatif au 8 objectifs du millénaire pour le développement.

Qu’est-ce que les 8 objectifs du millénaire pour le développement ?

En septembre 2000, 191 pays membres des Nations-Unies ont décidés de réduire de moitié la pauvreté dans le monde d’ici 2015 en adoptant les 8 objectifs du millénaire pour le développement : (pauvreté, éducation, égalité, mortalité infantile, santé maternelle, VIH, environnement, développement).

8 grans réalisateurs (A. Sissako, GG Bernal, J. Campion, N. Nair, G. Van Sant, J. Kounen, G. Noé, W.Wenders) ont soutenus cette cause en réalisant 8 courts-métrages de 8 minutes sous le label  » 8 « .

En 2010 un concours ouvert à tous les réalisateurs amateurs a vu le jour et sur les 300 propositions, seul 16 ont été retenus. Et comme il ne peut y avoir qu’un seul gagnant, différents jurys dont notre fameux jury blogueur ont été formés.

Bref Danone Communities et Ulike nous ont donc invités à juger les 16 films encore en compétition afin de sélectionner nos trois favoris et de vous les faire partager.

A titre informatif, les 16 films sont visibles gratuitement sur Youtube en cliquant ici.

Un concentré de blogueur concentré ça donne ça.

Et c’est donc sans plus attendre que je vais vous dévoiler mon Top 3 !

1 – C’est pas grave de Y. Sersar

Objectif : L’environnement.

Alors pourquoi ce film ?

Et bien tout simplement car, je trouve qu’il reflète très bien la réalité et la sottise dans laquelle nous pouvons tous nous reconnaitre. Tout d’abord, via le personnage masculin avec son « c’est pas grave, tant que c’est pas nous ».  Qui n’a jamais eu cette pensée d’indifférence totale envers les autres ?. Et oui en grandissant l’Homme a tendance à s’écarter de son innocence pour se concentrer sur sa personne et ses propres interêts. Fini le « Je ne ferai pas à autrui ce que je ne voudrais pas que l’on me fasse » et place au « C’est pas grave, tant que c’est pas moi ».

La femme, elle, représente la moralisatrice et l’hypocrisie qui encore une fois habite (avouons le) un peu chacun d’entre nous. Qui ne s’est pas révolté du traitement des animaux dans les abattoirs, pensant ne plus jamais manger de viande, avant de sortir déguster un bon steak frite ?
Et oui l’ennui avec les justes causes c’est qu’un peu comme les bonnes résolutions, on les oublies trop vite et puis, pour se sentir mieux vis-à-vis de soi-même, on se cherche des excuses : Je ne ferai pas la différence, On y peut rien, C’est la vie.

La moralisatrice est s’il on y réfléchit bien, la pire de toute. Elle trouve son salue en culpabilisant les autres alors qu’elle-même ne respecte ses principes que lorsque ces derniers l’arrangent.

Bref, tout cela pour dire que si l’Homme ne devient pas rapidement responsable, il risque fort d’être le prochain sur la liste des espèces disparues au même titre que celles qu’il a déjà massacré.

2 – Ainsi soit-il par I. Agid

Objectif : Pauvreté.

J’ai choisi ce film, car en temps de crise comme aujourd’hui plus que jamais, la pauvreté touche de plus en plus de monde y compris des gens qui travaillent et qui possèdent un logement mais qui, à la fin du mois, n’ont plus de quoi se nourrir. Nul besoin d’aller jusque en Afrique pour la trouver, elle est bien présente, sous nos yeux, tous les matins.

Que l’on croie en Dieu ou non et quelques soient les différences de confession, toutes les religions s’accordent à la base sur des principes de bonté et d’abstraction de soi-même trop souvent négligés aujourd’hui au profit de la loi de la jungle. Car nul besoin d’aller à l’Eglise et de réciter deux « Je vous salue Marie » pour vivre en paix avec soi-même. C’est à la portée de tous et ce sont souvent les enfants, par leur innocence, qui nous le rappelle.

3 – Titanic par J.B Nicolas et F.Tapiro

Objectif : Environnement.

On termine avec une note plus lègère mais, toujours sur un sujet grave via cette parodie du Titanic. « Vous imaginez le Titanic sans un iceberg ? » L’exemple n’est peut-être pas très bien choisi puisque s’il n’y avait pas eu d’iceberg en 1912, les vies des passagers du Titanic auraient été épargnées mais, le message est là. Le réchauffement climatique c’est la fonte des glaces, la disparition des ours polaires, la montée du niveau des eaux, la disparition des îles et la cause de nombreuses catastrophes futures. Alors, comme le dit très bien ce film, agissons.

Voilà ! Je ne sais pas si ma sélection sera la plus proche de celle des autres jurys mais pour être franc cela a été très compliqué de ne retenir que trois films et je n’ai pas voulu exposer ici les plus douloureux dont le message se passe souvent de commentaire.

Le gagnant du concours se verra récompensé d’un prix à la mairie de Paris le 26 janvier prochain.

Et vous quel film vous a le plus marqué ?

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