[Critique] Expendables : Unité spéciale

Ah The Expendables (Expendables : Unité spéciale en Français) …

Tandis que le monde entier attend avec impatience la sortie le 18 août prochain du premier film de l’histoire réunissant le plus d’icônes du cinéma d’action (Sylvester Stallone, Jason Staham, Jet Li, Dolph Lundgreen, Bruce Willis, Arnold Schwarzenegger, Mickey Rourke ..), nous avons eu la chance de le voir jeudi soir lors de l’avant première parisienne au Rex en présence de Sly, Staham et Lundgreen.

Alors le film est il à la hauteur des hautes espérances qu’il suscite ? La réponse tout de suite ! (Attention spoilers)

L’histoire :

Expendables c’est l’histoire d’un groupe de mercenaires composé de Sylvester Stallone (Barney), Jason Statham (Lee Christmas), Jet Li (Yin Yang), Dolph Lundgreen (Gunnar Jensen), Randy Couture (Toll Road) et Terry Crews (Hale Caesar). Ces derniers vendent leurs services de « destruction massive » au plus offrant aidés par un ancien membre de leur équipe  : Tool (Mickey Rourke) qui a décidé de prendre sa retraite car fatigué des bains de sang.

Après avoir remercié Gunnar (Lundgreen) de ses bons et loyaux services dû à son gout trop prononcé pour le sang et la drogue, l’équipe est engagée par un agent de la CIA se faisant appeler Church (Bruce Willis) pour assassiner le général Garza, un dictateur d’Amérique du Sud joué par David Zayas connu pour son rôle du sergent Batista dans Dexter.

Mais après une première mission quelque peu râtée, l’équipe comprend qu’elle a en fait été engagé pour supprimer James Munroe (Eric Roberts) un ex-agent corrompu de la CIA qui tire les ficelles du pays et du cartel de la drogue derrière le général Garza tandis que Barney (Stallone) s’amourache de la fille du général jouée par Giselle Itié.

Bref après avoir décimé les hommes du général mais raté Munroe et son garde du corps joué par le célèbre catcheur Steve Austin, l’équipe retourne aux Etats-Unis où des hommes de main les attendent pour leur rendre la pareille (des hommes de main aidés par Gunnar (Lundgreen) qui n’a pas digéré d’avoir été évincé) …

« Et voilà, un jolie papillon pour allez avec la tête de mort »

Le film – Notre avis :

Que dire sinon qu’il est flagrant à la vue des pittoresques effets spéciaux (CGI en carton et effusions de ketchup) que la majorité du budget est partie dans le salaire des acteurs (un Jet Li et un Staham ça ne doit pas être donné après tout) ou encore dans le budget de promotion du film.

La scène plutôt comique où figure Schwarzenegger n’a aucun intérêt dans le film et nous annonce la couleur : tout est centré sur le casting et non sur l’histoire.
Car l’histoire, et bien, avec Stallone aux commandes, on ne s’attendait pas à du Shakespeare mais là, Sly nous offre un défilé de répliques creuses ou frôlant le ridicule.  La scène « d’émotion » où Rourke raconte comment il aurait pu sauver son âme en sauvant du suicide une jeune fille semblait tout simplement sans intérêt et sortie de nulle part (comme la plupart des scènes du film d’ailleurs).

Bref, Expendables c’est avant tout un film qui met en valeur des acteurs (Bruce Willis n’apparait que deux minutes, Schwarzenegger quant à lui n’est présent que l’espace de quelques répliques ..) plutôt qu’une histoire ou encore une morale. On remarquera d’ailleurs que les personnages n’ont souvent que de courtes scènes et que les deux personnages qui apparaissent le plus à l’écran sont ceux de Stallone et Staham (le nouveau poulain de Sly ?)

Statham y est présenté comme le chevalier blanc qui débarque en moto sur un terrain de basket pour mettre une raclé à l’homme avec lequel sa petite amie (jouée par Charisma Carpenter) l’a remplacé pendant son absence. Bien évidemment ce dernier la frappe (Sthatam ne pouvait pas avoir été fait cocu avec un type bien après tout !) et après l’avoir « vengé » il repart en embarquant sa conquête à l’aide à nouveau d’une réplique culte de Stallone à base de « Tu aurais du m’attendre, j’en vaux la peine ».

Côté baston, là rien à dire il y en a, il y en a, il y en a tout le temps à vrai dire (et voilà qu’une cervelle éclabousse le mur, et que je te tranche la gorge etc …). Bref si ce film ne vous intéressait que pour son côté bourrin, et bien vous ne devriez pas être trop déçu de ce côté là.

Petit bémol sur les scènes de combat de Jet Li qui sont loin d’être mémorables ni à la hauteur de son potentiel et de ses précédents films. Quant à ses dialogues n’en parlons pas, Stallone a du s’en charger personnellement vu la profondeur des textes.

Pour conclure nous dirons que Sylvester Stallone a voulu se faire plaisir et a réalisé son rêve de boucherie cinématographique entre stars avec Expendables. Les amateurs apprécieront, les cinéphiles s’ennuieront ou en riront. A vous de juger le 18 août prochain !

Note : ★★½☆☆

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