[Critique] Tron Legacy de Joseph Kosinski

Titre original : Tron Legacy
Réalisé par : Joseph Kosinski
Distributeur : Walt Disney Studios Motion Pictures France
Durée : 2h06 minutes
Date de sortie : 9 février 2011

Synopsis :
Sam Flynn, 27 ans, est le fils expert en technologie de Kevin Flynn. Cherchant à percer le mystère de la disparition de son père, il se retrouve aspiré dans ce même monde de programmes redoutables et de jeux mortels où vit son père depuis 25 ans. Avec la fidèle confidente de Kevin, père et fils s’engagent dans un voyage où la mort guette, à travers un cyber univers époustouflant visuellement, devenu plus avancé technologiquement et plus dangereux que jamais…

30 ans après la sortie du cultissime film Tron (prononcé au passage « Trone » et non « Tron » comme le tronc d’arbre), Disney et le réalisateur Joseph Kosinski dévoilent Tron : Legacy (l’héritage en Français), qui fait suite au premier volet de 1982.

On y retrouve Sam Flynn (Garrett Hedlund), fils de Kevin Flynn (Jeff Bridges), l’inventeur du système Tron, qui mène une vie de millionnaire rebelle des suites de la disparition de son père.  Tandis qu’il le pense mort ou bien planqué sous les cocotiers, Sam va se retrouver plongé par accident dans le cyber univers de Tron où il va découvrir que son père est toujours en vie.

Manque de chance, une rébellion a eu lieu dans le cyber-univers et ce dernier est désormais contrôlé par Clu, une cyber-réplique de Kevin Flynn que ce dernier a d’ailleurs lui-même créer pour l’aider à concevoir un monde meilleur.

Sam va donc partir à la recherche de son père et se verra aidé dans sa quête par le personnage (ou programme pour être précis) de Quorra interprété par la très charmante Olivia Wilde (« numéro 13  » dans la série House).

Un cyber-lifting pour Jeff Bridges

L’acteur Jeff Bridges (interprète de Kevin Flynn et Clu) avait 29 ans lors du tournage du premier Tron et a aujourd’hui 61 ans. Pas très pratique donc pour interpréter Clu, la cyber copie de Kevin qui n’est évidemment pas censé vieillir. Mais n’ayez crainte, le mélange de maquillage et d’une nouvelle technologie de capture faciale ont permis à la production de reconstituer un Jeff Bridges trentenaire en trois dimensions et le moins qu’on puisse dire c’est que le résultat est époustouflant !

Jeff Bridges (Clu) après sa modélisation 3D via la techno. de capture faciale.

Une bande originale signée Daft Punk

La bande originale très électro a été composée par les Daft Punk. Leur musique correspond parfaitement à l’univers digitale de Tron et apporte beaucoup de peps dans les scènes d’action. Individuellement les chansons restent simplistes mais sans rentrer dans le débat, on aimera, beaucoup, ou pas du tout …

Les Daft Punk dans Tron : Legacy

Conclusion

Pour terminer Tron : Legacy se regarde avec plaisir, certes l’histoire reste simple, manichéenne et ne réinvente pas la roue, mais l’expérience visuelle est la plus époustouflante depuis Avatar. On se laisse volontiers emporter par le cyber univers inventé à l’intérieur de Tron même si encore une fois, la 3D n’apporte selon moi, pas grand-chose au film et que certains éléments semblent réellement tirés par les cheveux …

A voir en France le 9 février prochain.

Note : ★★★½☆

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